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le secteur de la noix de coco


La vente des noix de coco, une activité problématique pour les acteurs du secteur au Bénin ?
1ère partie.
Le cocotier de son nom scientifique Cocos nucifera, n’est pas originaire d’Afrique mais plutôt de l’Asie du Sud-Est. Son introduction en Afrique s’est faite progressivement, par les migrants, les Arabes et Persans à travers le commerce entre l’Inde et l’Afrique, et les marins portugais qui ont introduit en Afrique de l’Ouest de l’Angola à la Casamance, des cocotiers d’Asie du Sud dès la fin du XVe siècle. C’est ainsi que les variétés qui prédominent en Afrique de l’Ouest sont proches de leur origine, l’Asie du Sud. Des variétés de cocotiers « Nains » ont été aussi introduites plus tard pour leur précocité et la production du coprah.
Au Bénin, l’on constatait assez de plantations de cocotiers le long des cordons littoraux, cela permettait aux peuples environnants d’initier des activités de vente de noix fraîches, fabrication d’huile de coco, fabrication de toffee etc... ces activités contribuaient à leur revenu et à l’autosuffisance en produits alimentaires.
Cependant, du fait de son origine étrangère, le cocotier est peu intégré aux pratiques culinaires et religieuses au bénin. Les noix de coco fraîches sont consommées pour leur jus comme boisson et la chair comme friandise. l’huile de coco est peu utilisée dans la cuisine. Les fibres de coco servent à faire le feu et à fumer le poisson.
Il y a une vingtaine d’année l’huile de coco était produite en quantité au Bénin non seulement pour la consommation locale mais aussi pour l’exportation dans certains pays de la sous région. Mais force est de constater au fil des jours, une dégradation des plantations de coco due à l’abattage des cocotiers.
En effet, les populations n’hésitent pas à abattre les cocotiers pour leurs besoins en bois de construction et pour satisfaire les demandes en cœur du coco. Le cœur du coco est un aliment très prisé et demandé surtout par les étrangers, utilisé aussi dans certains hôtels pour des compositions de salade de fruits. Ces pratiques créent d’énormes dégâts dans beaucoup de plantations de coco au Bénin, les décimant progressivement.
Dans l’optique de mettre fin aux coupes non autorisées de ces espèces protégées par la Loi n°93-009 du 2 juillet 1993 portant régime des forêts, le gouvernement du Bénin a, en 2017, dans la loi n° 2017-39 du 26 décembre 2017, interdit formellement l’abattage des cocotiers, hormis les cas de nécessité absolue, soumis à l’autorisation préalable des services des Eaux, Forêts et Chasse, dans les communes. Cette décision saluée par les acteurs du secteur ne vient pas pour autant régler nos difficultés qui ne cessent de s’empirer d’année en année.
Le secteur du coco est bien organiséau Bénin. On y retrouve une chaine de distribution constituée des propriétaires des plantations de cocotiers ; les grossistes de noix de coco fraiches et mûres ; les semi grossistes et les détaillants. Du Nigeria au Togo en passant par le Bénin, le canal de distribution est classique et reste le même.
Le Nigeria, avec sa grande superficie de plantations de cocotiers reste un gros consommateur de noix coco grâce aux industries qui en demandent plus pour la fabrication des biscuits, des savons, des shampoings etc…. la demande est tellement grande que les noix issues de leurs plantations ne peuvent suffir. Ce qui amène les grossistes nigérians à se lancer dans l’achat des noix de coco dans les pays limitrophes tel que le Bénin et le Togo, créant d’énormes problèmes aux acteurs de ce secteur dans leur pays.
1ère partie.
Le cocotier de son nom scientifique Cocos nucifera, n’est pas originaire d’Afrique mais plutôt de l’Asie du Sud-Est. Son introduction en Afrique s’est faite progressivement, par les migrants, les Arabes et Persans à travers le commerce entre l’Inde et l’Afrique, et les marins portugais qui ont introduit en Afrique de l’Ouest de l’Angola à la Casamance, des cocotiers d’Asie du Sud dès la fin du XVe siècle. C’est ainsi que les variétés qui prédominent en Afrique de l’Ouest sont proches de leur origine, l’Asie du Sud. Des variétés de cocotiers « Nains » ont été aussi introduites plus tard pour leur précocité et la production du coprah.
Au Bénin, l’on constatait assez de plantations de cocotiers le long des cordons littoraux, cela permettait aux peuples environnants d’initier des activités de vente de noix fraîches, fabrication d’huile de coco, fabrication de toffee etc... ces activités contribuaient à leur revenu et à l’autosuffisance en produits alimentaires.
Cependant, du fait de son origine étrangère, le cocotier est peu intégré aux pratiques culinaires et religieuses au bénin. Les noix de coco fraîches sont consommées pour leur jus comme boisson et la chair comme friandise. l’huile de coco est peu utilisée dans la cuisine. Les fibres de coco servent à faire le feu et à fumer le poisson.
Il y a une vingtaine d’année l’huile de coco était produite en quantité au Bénin non seulement pour la consommation locale mais aussi pour l’exportation dans certains pays de la sous région. Mais force est de constater au fil des jours, une dégradation des plantations de coco due à l’abattage des cocotiers.
En effet, les populations n’hésitent pas à abattre les cocotiers pour leurs besoins en bois de construction et pour satisfaire les demandes en cœur du coco. Le cœur du coco est un aliment très prisé et demandé surtout par les étrangers, utilisé aussi dans certains hôtels pour des compositions de salade de fruits. Ces pratiques créent d’énormes dégâts dans beaucoup de plantations de coco au Bénin, les décimant progressivement.
Dans l’optique de mettre fin aux coupes non autorisées de ces espèces protégées par la Loi n°93-009 du 2 juillet 1993 portant régime des forêts, le gouvernement du Bénin a, en 2017, dans la loi n° 2017-39 du 26 décembre 2017, interdit formellement l’abattage des cocotiers, hormis les cas de nécessité absolue, soumis à l’autorisation préalable des services des Eaux, Forêts et Chasse, dans les communes. Cette décision saluée par les acteurs du secteur ne vient pas pour autant régler nos difficultés qui ne cessent d’empirer d’année en année.
Le secteur du coco est bien organisé au Bénin. On y retrouve une chaine de distribution constituée des propriétaires des plantations de cocotiers ; les grossistes de noix de coco fraiches et mûres ; les semi grossistes et les détaillants. Du Nigeria au Togo en passant par le Bénin, le canal de distribution est classique et reste le même.
Le Nigeria, avec sa grande superficie de plantations de cocotiers reste un gros consommateur de noix coco grâce aux industries qui en demandent plus pour la fabrication des biscuits, des savons, des shampoings etc…. la demande est tellement grande que les noix issues de leurs plantations ne peuvent suffir. Ce qui amène les grossistes nigérians à se lancer dans l’achat des noix de coco dans les pays limitrophes tel que le Bénin et le Togo, créant d’énormes problèmes aux acteurs de ce secteur dans leur pays.
A suivre....